
« On » dit que la génération Z ne veut plus travailler « comme avant ». Mais peut-on vraiment leur en vouloir ? Cette génération, née entre 1997 et 2012, a grandi dans un monde en perpétuelle mutation, rythmé par les crises environnementales, sanitaires et économiques. Le « comme avant » – horaires rigides, management vertical, promesses d’évolution floues – ne fait plus rêver. Les « Z » aspirent aujourd’hui à des environnements de travail porteurs de sens, respectueux de l’équilibre de vie, et fondés sur des relations professionnelles authentiques.
Pour les recruteurs, le défi est de taille : attirer, convaincre et fidéliser ces talents exige une refonte profonde des pratiques RH. Ce guide décrypte les attentes de la génération Z, propose des pistes concrètes pour adapter vos processus de recrutement, et s’appuie sur des chiffres clés pour comprendre ce qui motive réellement cette nouvelle génération.
La génération Z, ce sont près de 2,5 milliards d’individus dans le monde, dont environ 12 millions en France (source : INSEE, 2024). Ils représenteront, d’ici 2030, plus de 30 % de la population active mondiale (World Economic Forum, 2023).
Leur histoire est marquée par :
Contrairement aux idées reçues, la génération Z ne rejette pas le travail. Elle veut simplement qu’il ait du sens.
Fini le chef tout-puissant ! Les Z déclarent vouloir travailler dans une organisation où le management est « accessible », « à l’écoute » et « bienveillant ». Ils attendent :
La génération Z refuse les horaires imposés et le présentéisme.
Selon une enquête Welcome to the Jungle (2024) :
La diversité n’est pas un « plus », c’est un prérequis : les Z veulent travailler dans des entreprises engagées pour l’égalité et l’inclusion et attendent :
La génération Z veut comprendre : quel sera l’impact de mon travail ? Quelles sont les perspectives ? 63 % des jeunes interrogés par LinkedIn estiment que « la transparence sur les missions, la culture et les évolutions » est un facteur clé d’attractivité.
À l’ère de la transparence, les promesses creuses ne passent plus. La génération Z vérifie, enquête, compare. 85 % consultent les avis sur Glassdoor ou Indeed avant de postuler. Ils attendent des preuves :
Le recrutement à sens unique, c’est fini. Il faut :
Dès l’offre d’emploi, soyez clair sur :
Par exemple, adjoindre à chaque offre : la rémunération, la politique de télétravail, et les valeurs de l’équipe.
La génération Z est ultra-connectée : 98 % utilisent un smartphone, 82 % sont actifs sur LinkedIn. Mais attention à ne pas tomber dans le tout-automatisé ! Les bots et les tests en ligne, oui, mais toujours avec une touche humaine :
Un entretien où le recruteur pose des questions fermées, sans laisser la parole au candidat ? C’est rédhibitoire pour la majorité des Z. Préférez :
Un candidat sur deux de la génération Z déclare n’avoir reçu aucun retour après un entretien. Pourtant, la plupart aimerait avoir un feedback, même négatif, pour progresser. Solution :
Promettre une évolution rapide sans expliquer les étapes ? Soyez précis :
La génération Z ne rejette pas le travail : elle le réinvente. Exigeante, connectée, engagée, elle pousse les entreprises à se réinventer elles aussi. Les organisations qui comprennent ces nouveaux codes gagnent en attractivité, mais aussi en engagement durable.
Chez Mind Partners, nous accompagnons chaque jour des RH recruteurs pour mieux appréhender ces attentes, attirer et fidéliser les talents d’aujourd’hui, et préparer l’avenir.
Et vous, vos offres parlent-elles vraiment à la génération Z ? Il est temps de passer à l’action !
Sources : Ipsos, 2023 – Baromètre APEC, 2024 – Glassdoor, 2024 – Médiamétrie, 2024 – étude HelloWork, 2024 –