
Le vendredi 29 août, aux Universités d’Été de l’Économie de Demain 2025 (#UED #UEED), professionnels et experts ont échangé sur les mutations économiques, sociales et environnementales qui influencent également le recrutement durable. On vous en a déjà parlé, mais un mois plus tard, on y pense toujours…
Ce rendez-vous clé a mis en lumière les défis de la CSRD (Corporate Sustainability Reporting Directive) et des réglementations nationales comme la Loi Climat et Résilience, qui redéfinissent les compétences recherchées par les entreprises.
La CSRD, directive européenne, oblige les grandes entreprises à rendre compte de leurs impacts environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG). Cependant, son application soulève un enjeu majeur : elle segmente les obligations entre carbone, biodiversité ou gestion de l’eau, limitant ainsi la vision globale des stratégies RSE.
Cette complexité s’accroît avec la superposition des réglementations nationales, freinant l’efficacité des plans RSE. Pour nous, cabinet de recrutement, cela signifie un besoin accru de profils capables de naviguer dans cet environnement contraignant.
Selon Sophie Flak, Managing Partner chez Eurazeo, le coût de conformité RSE a été multiplié par dix pour les grandes entreprises depuis la mise en place de la CSRD. Ce contexte impose des efforts supplémentaires en formation et adaptation des équipes, avec une demande croissante de compétences transversales.
Pour certains, cela crée une opportunité : accompagner les entreprises dans la recherche de talents qualifiés en RSE, capables de piloter cette complexité réglementaire et de conduire la transformation.
Le cabinet Tenzing Conseil, spécialiste du recrutement autrement, illustre par exemple la résistance naturelle à abandonner des modèles économiques éprouvés et rentables. Pourtant, les enjeux écologiques exigent une mutation profonde des compétences, mais aussi un changement culturel important.
Les recruteurs doivent donc développer une approche innovante, valorisant l’agilité, la polyvalence et l’esprit de collaboration des candidats, en phase avec ces nouveaux défis.
Les travaux de la sociologue Dominique Méda démontrent que l’adaptation économique passe par une reconversion massive et une montée en compétences des professionnels. Nous avons donc un rôle clé pour identifier et former des profils capables d’intégrer la durabilité dans leurs métiers.
Cela signifie aussi créer des parcours professionnels inédits et favoriser l’échange interdisciplinaire, pour répondre à la complexité croissante des enjeux RSE. Il est indispensable de croiser les compétences, et de valoriser des profils nouveaux.
L’avenir des entreprises repose sur une intégration profonde de problématiques variées, comme carbone, biodiversité, social et économie locale.
Pour nous, Mind Partners, c’est une invitation à repenser quotidiennement nos pratiques, et surtout à nous faire confiance pour innover, de sorte à accompagner les entreprises dans la construction de modèles durables, et à attirer des talents porteurs d’impact positif.
En 2025, le recrutement durable n’est plus une option, c’est une nécessité ! C’est notre contribution à la construction d’une nouvelle économie.
Notre rôle est stratégique pour accompagner la complexité réglementaire et les transformations profondes des compétences. Pour accompagner aussi la transition des cultures d’entreprises.
Une stratégie de recrutement agile et engagée permet toujours les meilleurs talents, capables de bâtir l’économie de demain. Et fiers de le faire !