
Difficile de recruter… Marché de candidats ou d’entreprises ?
Dans le domaine du recrutement, on observe l’alternance régulière d’une force au pouvoir à l’autre, charge aux RH de s’adapter. Gare aux erreurs…👽
En ce moment en particulier, la tension du marché de l’emploi laisse apparaître des difficultés bien connues des professionnels du secteur : turn-over, désalignement managérial, perte de temps ou de compétitivité.
L’engagement des Ressources Humaines en interne n’est pas en cause, malheureusement les écueils sont nombreux.
La pression opérationnelle pousse parfois les RH à recruter dans l’urgence : viiiiiite, il faut remplacer, seconder, décharger…
Faute de temps, il peut sembler pertinent de repartir de l’existant, fiche de poste ou annonce, sans avoir vraiment pris la mesure des besoins. Du poste, comme de ce qu’il a à offrir. Le fameux « copié-collé ».
Bien sûr, c’est voué à l’échec : candidatures mal ciblées, sélections aléatoires, incompréhensions entre RH, managers et opérationnels, incompatibilités après l’embauche… Halte !🛑
D’autres fois, le manque de recul, d’expérience ou même de budget prennent aussi le pas sur une projection à moyen terme : on s’interroge peu sur le potentiel d’évolution du poste, les enjeux d’intégration ou la compatibilité réelle avec l’entreprise ? Ca ira bien 😉.
Bien sûr, cette précipitation induit surtout : une absence de pérennité et de cohérence d’équipe ou de marque employeur… Halte !🛑
Même avec les meilleures intentions, le recrutement reste criblé de biais cognitifs : l’affinité (recruter quelqu’un qui nous ressemble), la confirmation (valider une première impression), ou la sécurité (du parcours scolaire ou professionnel linéaire).
Bien sûr, ces biais de l’ombre ont un impact : limitant la diversité des personnalités, ils privent parfois l’entreprise de talents atypiques et peuvent conduire à des erreurs de casting. Halte !🛑
Selon une étude de l’APEC, 62% des entreprises françaises déclarent rencontrer des difficultés de recrutement en 2024, un chiffre en hausse de 8 points par rapport à 2022.
Le taux de turn-over moyen atteint désormais 15% dans certains secteurs, tandis que 40% des recrutements aboutissent à une rupture de contrat dans les 12 premiers mois, faute d’adéquation ou d’intégration réussie. Par ailleurs, 70% des candidats affirment privilégier des entreprises porteuses de sens et attentives à la qualité de vie au travail, ce qui oblige les employeurs à repenser leur attractivité.
Pour lever ces freins et construire les perspectives durables et stratégiques de votre croissance, nous accompagnons vos équipes sur-mesure dans leurs zones de fragilité, pour les soutenir sans prendre leur place.
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